Plan Libre est une association loi 1901 créée en 2006 et reconnue d’intérêt général dont l’objet est d’accompagner, de fabriquer et de diffuser des films d’auteurs.

L’association, composée principalement d’auteurs-réalisateurs, d’artistes plasticiens et de producteurs, a construit ses activités autour de l’idée que le cinéma est, avant d’être un divertissement ou une industrie, un art à part et à part entière.

Depuis sa création, son objet se réalise par le biais de trois activités majeures :

  • L’accompagnement des auteurs et réalisateurs dans le processus de fabrication des films, grâce à des dispositifs d’accueil sur des phases allant de l’écriture à la diffusion
  • La fabrication (ou production) de films d’auteurs et leur diffusion
  • L’éducation artistique par la mise en place d’ateliers de créations de films collectifs.

Ligne éditoriale

Plan libre accompagne et produit toutes formes de créations composées de sons et d’images déployant des propositions esthétiques singulières et/ ou des réflexions et des points de vue critiques sur le monde, notamment sous des angles philosophiques et sociologiques. L’association prône l’émancipation d’abord des auteurs dans le processus même de fabrication des films (autonomie, expérimentation, temps de recherche et de réflexion, ouverture sur le monde et les autres), ensuite du public face à la matière à penser qui lui est présentée.

Du fait que ses orientations soient sans cesse questionnées par des auteurs, artistes et producteurs engagés dans son objet, elle évolue en fonction de leurs réflexions sur l’art et le cinéma, ainsi que sur les enjeux substantiels liés à leurs démarches et à leurs conditions.

Cette cohabitation crée de plus des conditions propices à l’enrichissement des différentes oeuvres en écriture, en fabrication ou en diffusion, par les auteurs et artistes entre eux.

Une gestion éco-socio-responsable de nos activités

Plan Libre vise également une gestion intelligente et responsable des moyens de fabrication des films. Elle cherche donc à minimiser les coûts en prônant la gestion économe de budgets, en impliquant des partenaires locaux, en privilégiant les tournages de proximité, mais aussi en encourageant le travail collaboratif et l’entraide professionnelle. Toutes les valeurs qui font l’économie sociale et solidaire dans laquelle elle s’inscrit.

 La forme associative, un engagement pour un cinéma pluriel

Le choix de la production associative c’est d’abord, une manière de revendiquer le caractère non commercial et non concurrentiel des films portés par une structure à but non lucratif et gérée de façon désintéressée. Ce choix coïncide avec la volonté des membres de considérer le cinéma avant tout comme un support d’expression artistique et non comme une industrie, en évitant l’amalgame : un film n’est pas nécessairement un produit.

En diversifiant leurs activités et les types de projets sur lesquels elles interviennent, les associations multiplient les collaborations avec les professionnels du secteur et toutes sortes d’institutions et de structures culturelles. Elles créent des passerelles entre les professionnels et les publics. Elles jouent ainsi un rôle majeur sur le maillage culturel du territoire en tant que structures de proximité, contribuant à révéler des auteurs et des films aux couleurs “du coin”.

Par ailleurs, la forme associative permet de mobiliser d’autres moyens d’accompagnement et de fabrication pour assurer l’émergence de créations en marge, c’est notamment le cas avec la production barbare et les résidences d’accompagnement (voir Production barbare et Résidences).

En apportant une réponse à ces films fragiles et précaires, celle-ci contribue au renouvellement des regards et des formes, encourageant l’exploration de nouvelles voies d’expression qui contribueront à alimenter le cinéma de demain.