Plan Libre est une association composée principalement d’auteur.ices-
réalisateur.ices, d’artistes plasticien.nes et de producteur.ices. Elle a
construit ses activités autour de l’idée que le cinéma est, avant d’être
un divertissement ou une industrie, un art à part et à part entière.

Depuis 2006, son objet se réalise par le biais de trois activités
majeures :

• L’accompagnement des auteur.ices et des réalisateur.ices dans le processus de
fabrication des films, grâce à des dispositifs d’accueil sur des phases allant de
l’écriture à la post-production. C’est le cas de la résidence d’écriture de court
métrage en huis clos désormais intégrée au guide de l’accompagnement du
CNC.

 La production de films d’auteur.ices.
Plan Libre accompagne et produit des films de format court déployant des
propositions esthétiques singulières ou des points de vue critiques sur le
monde, notamment sous des angles philosophiques et sociologiques.

• L’éducation artistique par la mise en place d’ateliers de créations de films
collectifs.

La production associative, un choix militant

Le choix de la structuration associative c’est d’abord, une manière de revendiquer le caractère non commercial et non concurrentiel des films portés par une structure à but non lucratif et gérée de façon désintéressée. Ce choix coïncide avec la volonté des membres de considérer le cinéma avant tout comme un support d’expression artistique. Ensuite et historiquement, les associations s’ancrent davantage sur les territoires, elles multiplient les
collaborations avec les professionnels du secteur et toutes sortes d’institutions et de structures culturelles autour de l’économie sociale et solidaire notamment. Elles créent des passerelles entre les professionnels et les publics. Elles jouent ainsi un rôle majeur sur le maillage culturel du territoire en tant que structures de proximité, contribuant entres autres à révéler des auteurs et des films avec des ingrédients “du coin”.

Enfin, la forme associative paraît être la forme la plus adaptée pour assurer l’émergence de créations fragiles et en marge. Elle permet de mobiliser d’autres moyens d’accompagnement et de fabrication, notamment pour les films les plus fauchés : participation de partenaires et de mécènes, encadrement légal du bénévolat, conventions avec les Villes sur les apports en nature. En apportant un cadre à ces films fragiles et précaires qui ne verraient probablement pas le jour, l’association contribue au renouvellement des regards et des formes, encourage l’exploration de nouvelles voies d’expression qui contribueront modestement à alimenter le cinéma de demain.